Les Amis de la Méjanes

Les cailloux réservent parfois bien des surprises. Dans notre région, ils peuvent renfermer des restes de dinosaures. Beaucoup d'idées reçues sur ces derniers et sur le métier de paléontologue sont véhiculées par les films ou les médias.

A travers l'exemple des fouilles menées depuis plus de vingt ans par le Muséum d'Histoire Naturelle d'Aix-en-Provence, nous verrons la réalité du métier de paléontologue et nous ferons le point de nos connaissances sur les dinosaures de Provence, ces géants méconnus.

En suivant la passion de Peiresc pour les monnaies, depuis la découverte d’un sou d’or de l’empereur Arcadius à Belgentier jusqu’à la fin de sa vie, on découvrira le monde des collectionneurs et “antiquaires” (au sens ancien du terme) et, plus largement, la “République des Lettres” (Res Publica Litterarum) à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, en rencontrant quelques grands noms (Scaliger, Malherbe, Sirmond, Casaubon, Gassendi, Jacques de Thou et même Rubens…)

La conférence présentera un corollaire, peut-être moins connu, de la passion que Peiresc éprouva pour l'Italie et sa culture : sa bibliothèque.

Après avoir évoqué les voyages de Peiresc en Italie et les liens épistolaires qu'il a tissés avec les savants, hommes de science et hommes politiques de ce pays, nous nous attacherons plus particulièrement aux contacts qu'il a noués avec les humanistes et bibliothécaires italiens et, afin de mieux appréhender le savant et l'homme, tenterons de reconstituer et d'analyser la composition de sa bibliothèque laquelle, selon ceux qui ont eu le privilège d'y pénétrer, "envahissait le plancher, grimpait le long des murs, débordait dans le vestibule".

Sur les pas de Gabriel Dussurget, dans le cheminement qui l’a conduit à la création du Festival d’Aix-en-Provence en 1948. Destin exceptionnel, sa vie a été une aventure unique et particulière à travers le 20ème siècle, il fut un des acteurs majeur de la scène lyrique ainsi qu’un découvreur de talents.

La musicothérapie est une pratique ancienne et universelle qui utilise la musique sous toutes ses formes, comme moyen d'échange et d'analyse. Elle permet d'établir, ou de rétablir, la communication chez des sujets en situation de mal être.

Blanche d'Estienne de Saint-Jean (1861-1933) est née dans une famille de l'aristocratie aixoise. Elle a passé son enfance au château de Cabanes à Rognes, puis elle a vécu au Grand-Saint-Jean, racheté par son père en 1872.

Restée célibataire, exceptionnellement douée pour les arts, notamment en peinture, elle connaît après la mort prématurée de son père une vie d'épreuves mais aussi d'action où s'affirme son caractère énergique, en particulier dans l'exploitation de son vaste domaine, pendant la guerre de 1914-18, puis la restauration de son château endommagé par le tremblement de terre de 1909.

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Blanche d’Estienne de Saint-Jean est la dernière propriétaire du domaine du Grand Saint-Jean, élément emblématique du patrimoine aixois, un des lieux accueillant le Festival international lyrique.

(photos Amis Méjanes)

Pourquoi Guillaume Apollinaire n'a-t-il jamais écrit la monographie qu'il avait prévu de consacrer à Paul Cézanne?

Cette énigme de la part du critique d'art reconnu qu'il est rapidement devenu, et dont les chroniques citent abondamment le maître aixois, suscite diverses interrogations et sollicite notre curiosité.

Dans les témoignages de 14-18, les plus instruits occupent le devant de la scène. Ils n’étaient pas pourtant les plus nombreux.

Quelles traces a laissé la grande masse de ces cultivateurs, petits artisans, ouvriers qui avaient appris à lire et à écrire à l’école de la Troisième République et se trouvent pris dans la guerre?

Quelle part occupe dans leurs lettres la langue du village? Que nous apprennent-elles de leurs pensées et de leurs émotions?

On trouvera, dans ces correspondances au premier abord un peu frustes, une remarquable délicatesse des sentiments.

C’est le point de vue d’un photographe documentaire qui habita la ville dans ces années là : 260 images de la vie quotidienne, dans le centre-ville et en dehors, avec ses divers résidents. On y voit la « ville d’eaux - ville d’arts » et la crue de l’Arc, des crèches, la campagne aixoise et une cité de transit, des manifestations lycéennes, scientifiques, artistiques, musicales, deux procès, entre autres sujets.

Dont l’ancienne manufacture des allumettes devenue Cité du Livre.